Contexte écologique
La douceur océanique et la surface importante de l’île autorisent un cortège d’espèces et d’écosystèmes très diversifié.
Le littoral présente une alternance des habitats typiques bretons, alors que l’intérieur est marqué par une mosaïque de milieux agricoles (Surface Agricole Utile de 3200 ha), de friches et boisements variés et de surfaces urbanisées (4 bourgs et environ 150 villages).
Les conditions pédo-climatiques n’autorisent pas une exploitation intensive du milieu (rendements faibles). Ses écosystèmes hautement bio-divers, dont des landes littorales et des prairies permanentes (17 types), confèrent une forte responsabilité de gestion conservatoire (Natura 2000). Le lien entre espaces naturels et agriculture est ainsi particulièrement prégnant, cette dernière maintenant un paysage ouvert de prairies patrimoniales, supports de cortèges floristiques et entomologiques variés.
D’autres caractéristiques sont désormais à prendre en compte comme l’uniformisation progressive des milieux par l’enfrichement, à l’origine d’incendies, le comblement des zones humides par enfrichement, la quasi absence de ressource en eau souterraine pour faire face aux sécheresses, enfin l’introduction et le développement des espèces invasives.
Par ailleurs, la surfréquentation touristique (piétons, véhicules, bateaux de plaisance voire paquebots) est une donnée nouvelle défavorable depuis ces dernières années. C’est notamment le cas en zones littorales terrestre et maritime entraînant piétinement, pollution sonore, dégradation du maërl et des herbiers de zoostères,
A cela s’ajoute, l’acidification de l’océan, liée au réchauffement climatique, et son incidence sur les crustacés notamment.